Sofinscope (baromètre de Sofinco), s'est intéressé aux achats et ventes d’occasion des Français. 43 % des Français déclarent avoir déjà acheté ou vendu des biens d’occasion au cours de la dernière l’année. 35 % ont réalisé des achats et 30% des ventes, et 22 % ont à la fois vendu et acheté des biens d’occasion.
43 % des Français déclarent avoir déjà acheté ou vendu des biens d’occasion au cours de la dernière année. Dans le détail, 35.% ont réalisé des achats et 30 % des ventes. Ils sont 22 % à avoir à la fois vendu et acheté des biens d’occasion. Les adeptes de produits d’occasion, sont plutôt jeunes (49 % des moins de 35 ans), diplômés (52 % des Français ayant un diplôme supérieur à bac+2 vs. 28 % pour les non-diplômés), avec des revenus supérieurs à 3500 euros dans le foyer (47 % vs. 38 % pour les moins aisés). Ils sont aussi plus souvent parents (56 %) que sans enfant (38 %).
Les Français privilégient avant tout Internet pour vendre ou acheter des biens d’occasion.
Internet est le principal canal utilisé pour acheter ou vendre des biens d’occasion : 53 % s’y rendent pour consulter les offres et 61 % pour y déposer les leurs. Toutefois, près d’un Français sur quatre (22 %) déclare se rendre dans les brocantes ou les vides greniers pour acquérir un bien d’occasion, et 14 % pour vendre ou céder un bien d’occasion.
L’occasion : un marché qui fait plus dépenser qu’il ne fait gagner.
Les Français qui achètent des produits d’occasion évaluent en moyenne leurs dépenses à 1905 euros au cours de cette dernière année. Ce montant est réduit à 396 euros si l’on exclut les acheteurs de voitures et 2 roues.
Le budget alloué par les hommes est plus élevé (510 euros) que celui des femmes (308 euros). Les acheteurs les plus dépensiers se retrouvent également parmi les 60 ans et plus qui consacrent 627 euros pour l’achat de bien d’occasion contre 376 euros pour les moins de 35 ans.
Le montant des bénéfices liés à la vente de produits d’occasion est deux fois moins important que le budget consacré aux achats. Les Français déclarent avoir gagné en moyenne 910 euros au cours de cette dernière année, 260 euros hors vente de voitures et 2 roues. Comme dans le cas des acheteurs, les vendeurs qui déclarent vendre pour un montant plus élevé sont également les revenus élevés (272 euros pour les revenus supérieurs à 3500 euros) ou encore les seniors (314 euros pour les plus de 50 ans).
Les produits culturels, produits phare du marché de l’occasion.
En tête des produits les plus présents sur le marché de l’occasion : les produits culturels, 65 % des adeptes de l’achat d’occasion ont acquis des livres, DVD, jeux vidéo ou des CD une fois (9 %) mais surtout plusieurs fois (56.%) pendant l’année écoulée. Ils sont 53 % à en avoir vendu.
Sur la deuxième place du podium on trouve les vêtements, chaussures, maroquinerie aussi bien à la vente (40.%) qu’à l’achat (43 %), talonnés de près par la décoration, les meubles (respectivement 39 % et 43 %).
La règle du 50 % s’applique aussi bien à l’achat qu’à la vente.
A la question « quel doit être le prix d’un objet d’occasion », vendeurs comme acheteurs estiment qu’il se situe en moyenne aux alentours de 50% de son prix neuf (49 % pour les acheteurs, 48 % pour les vendeurs).
La recherche de la « bonne affaire » favorise la consommation de produits d’occasion des Français qui devrait suivre une dynamique positive pour l’année à venir : ils sont 27 % à dire qu’elle augmentera quand seuls 18 % estiment qu’elle diminuera. 54 % estiment qu’elle restera stable.
L’achat de produits d’occasion : une solution qui cumule de nombreux atouts.
Pour 63 % des Français, le premier avantage de l’achat de biens d’occasion est de constituer un excellent moyen de faire des économies. (71 % des foyers gagnant plus de 3 500 euros sont de cet avis).
- Près d’un Français sur 2 (43 %) a déjà acheté ou vendu des biens d’occasion au cours de l’année passée.
- Les transactions sur le marché de l’occasion représentent en moyenne 1905 euros par an et par ménage ; 396 euros si l’on exclut les véhicules.
- Ils sont aussi près de 4 sur 10 à voir dans cette consommation alternative le meilleur moyen de s’offrir des biens inaccessibles au prix du neuf (38 % et plus spécifiquement 46 % parmi les 18-24 ans et 43 % parmi les foyers gagnant moins de 1000 euros).
33 % expliquent que pour eux les achats/ventes d’occasion s’inscrivent dans une démarche de développement durable, quand 31 % y voient un moyen d’augmenter leur pouvoir d’achat et 12 % expriment le fait que c’est une nécessité (23 % des foyers gagnant moins de 1000 euros).
