Bonial, spécialiste du drive-to-store en Europe, dévoile une étude réalisée par OpinionWay sur la relation des Français avec leur pouvoir d’achat. En plein contexte inflationniste, celle-ci révèle sans surprise que 83% des Français ont un sentiment négatif sur leur pouvoir d’achat. Alors qu’une partie de la population peine à joindre les deux bouts, la France apparaît comme coupée en deux quant à la possibilité de se faire plaisir ou de faire plaisir à ses proches. Ainsi, 51% des Français estiment ne pas avoir la capacité de faire plaisir à leurs proches et 55% déclarent tout simplement ne pas pouvoir se faire plaisir. A cet effet, les CSP- et catégories gagnant mois de 2000€ par mois apparaissent comme les plus touchées. Mais les classes moyennes ne sont pas de reste puisque seuls 41% des Français avec un revenu de 2000 à 3 499€ par mois estiment pouvoir se faire plaisir. Dans ce contexte, seule une minorité de Français ont la possibilité d’épargner (39%) ou d’investir (21%).
Près de la moitié des Français se disent inquiets quant à leur pouvoir d’achat
Alors que la conjoncture actuelle n’est pas des plus favorables pour la consommation, une étude OpinionWay pour Bonial révèle que 48% des Français sont inquiets concernant leur capacité de consommer. Pire, ils sont 83% à déclarer avoir un sentiment négatif sur leur pouvoir d’achat. Et du côté des biens techniques, le sentiment de pouvoir se faire plaisir pour un appareil électroménager ou électronique n'est pas présent pour plus de 60% des sondés.
Profiter des offres proposées par les enseignes pour optimiser son budget
Pour une majorité de répondants, les offres proposées par les enseignes, qu’elles soient alimentaires ou non-alimentaires, leur permettent d’optimiser leur pouvoir d’achat. Dans le domaine non-alimentaire, Amazon arrive en tête du classement et contribue à l’amélioration du pouvoir d’achat pour 53% des Français. Des spécialistes de l’équipement de la maison figurent également dans le tableau à l’image du groupe Fnac-Darty, 10e au classement, qui contribue pour 21%, Boulanger, 13e, est perçue comme une enseigne contribuant au pouvoir d’achat par 16% des répondants, et But, 15e dans le tableau avec 16%.
En matière d’alimentaire, Lidl occupe la première place (54%), suivi de E.Leclerc (49%) et Carrefour (33%).
30% des Français rechercheront davantage de promotions
Dans un contexte inflationniste et au regard d’une actualité internationale qui marque notre quotidien, 82% des Français estiment que les prix des achats contraints (logement, emprunt, charges, transports…) augmentent. Concernant les achats plaisir, 63% des consommateurs ont le sentiment qu’ils sont à la hausse. A la lumière de ces deux éléments, il semble naturel que 75% des Français déclarent avoir l’intention de faire évoluer leurs comportements d’achats dans les semaines à venir. Bien naturellement, plus d’un Français sur trois (37%) sera plus attentif aux prix, 30% rechercheront davantage de promotions, 28% réduiront leur consommation d’électricité et leurs déplacements. Notons par ailleurs que près d’un Français sur quatre (23%) réduira ses achats au strict nécessaire. Enfin, si les Français se voyaient dotés de 500€ supplémentaires par mois, 196€ seraient alloués aux dépenses contraintes et aux achats de première nécessité, 118€ aux achats plaisir et 183€ à l’épargne.
Une restriction sur l’achat d’électroménager pour 66% des Français
Alors que 21% des Français font régulièrement des achats plaisir contre 66% occasionnellement, le budget moyen des Français pour se faire plaisir s’élève à 280€. Notons par ailleurs que pour 65% des Français, un achat plaisir se définit comme celui qu’on souhaite réaliser depuis un certain temps. Pour autant, il ressort que les Français se recentrent sur les achats essentiels du quotidien pour se faire plaisir. Ou plutôt en avoir la possibilité. Car en se analysant les chiffres du tableau ci-dessus, il faut faire attention à l'interprétation d'une question qui n'est pas très claire. On peut ainsi interpréter les chiffres en bleu comme étant la possibilité pour les répondants d'acquérir le produit qu'ils ont envie d'acheter, sans se soucier du prix. On peut ainsi voir ceux qui vont participer à la premiumisation du marché de par leurs achats. Et pour les autres, tenir compte de leur budget ne leur permet pas de choisir le produit dont ils ont vraiment envie, donc de ne pas se faire plaisir, et ainsi d'avoir la sensation de se restreindre.