Crédits photo : Yvan Moreau
Le magasin de Rivoli est le 63ème de l’enseigne en Ile-de-France et le 210ème dans l’hexagone. Une ouverture comme une autre si il n’y avait pas une nouveauté significative. La présentation sur 600 m2 de trente cuisines équipées, soit un tiers de la surface de vente de 1800 m2. Cette surface est également plus du double de celle d’un cuisiniste traditionnel. Un nouveau métier pour l’enseigne qui, évidemment, a dû recruter en fonction. Pour cela, sur les 38 collaborateurs du magasin, 9 sont dédiés à la cuisine. Test pour une implantation à l’échelon national ou réponse à la spécificité du marché parisien ? Les mois à venir, et les résultats, permettront de répondre à cette question. En attendant, voici le détail d’une offre complète qui a valu à ce magasin le surnom explicite de Darty Cuisine.
Les repères habituels de l’enseigne sont présents lorsque l’on entre dans le magasin. La signalétique de Darty, les produits par famille et par couleur, l’espace Darty Box,etc…
En revanche, ce qui change, c’est l’espace imposant consacré à la cuisine. Meubles et électroménager sont exposés au sein d’une offre globale, et les vendeurs sont également conseillers et concepteurs de cuisines. En fait, le client a l’impression d’être chez un cuisiniste.
Et pour endosser ce nouveau costume, Darty ne lésine pas sur les arguments. Sur son site Internet, l’enseigne détaille les services proposés. Elle applique ainsi les services habituels de son contrat de confiance et garantit 7 ans la cuisine pour le mobilier et 2 ans pour le sanitaire. Et, enfin, un certificat de fin de chantier est remis aux clients. Comme tout bon cuisiniste.
Pour la communication, un catalogue spécial a été édité, et les prix pratiqués sont dans le cœur du marché, moyen de gamme.
Ce n’est pas la première fois qu’une enseigne électrodomestique tente l’aventure de la cuisine équipée. Et, jusque maintenant, aucune expérience n’a réellement été probante. Autre métier, surface de vente importante, marges réduites… Les freins sont nombreux. Mais ce qui est sûr, c’est que le développement de l’encastrable profite largement aux cuisinistes, qui sont des très bons vendeurs d’électroménager, tant en volume qu’en valeur. L’exemple de Mobalpa (lire la stratégie électroménager de Mobalpa) est suffisamment éloquent. Alors Darty réussira-t-il à s’imposer ? Neomag vous tiendra informés des résultats de cette expérience au fil des prochains mois...