Connaître le marché du lave-linge

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Les ventes de GEM en 2011 n’auront pas été très favorables au lave-linge : un repli de 1.8% qui fait suite à une progression de 2.2% en 2010 (source GIFAM). Cette évolution négative des ventes est due aux modèles à chargement par le dessus qui baissent de 8%, alors que les modèles à chargement frontal progressent légèrement, de 0.5%. Ce repli est à première vue paradoxal, compte tenu d’une innovation produits très fructueuse en 2011...


La segmentation produits fait apparaitre trois familles :


-le lave-linge à chargement frontal dit aussi « lave-linge front » ou lave-linge hublot (63% des ventes en volume, source Gifam 2010). 
Avantage ? Il permet de grandes capacités avec un encombrement standard,  son capot  fait office de plan de travail supplémentaire, et le cas échéant il offre la possibilité de fonctionner en colonne avec un sèche-linge dessus.

 - le lave-linge à chargement par le dessus dit aussi «  lave-linge top » (31% des ventes) : c’est un segment spécifiquement français qui tend plutôt à décliner, quoi que de récents lancements produits lui aient redonné de la vigueur. Il a notamment pour lui un faible encombrement et pour les dos fragiles, il n’oblige pas à se baisser pour remplir et vider la machine.

-  enfin la lavante-séchante(6% des ventes),  qui a eu longtemps la réputation de ne ni bien laver ni bien sécher… les dernières innovations font heureusement mentir cette affirmation, et cette catégorie a repris 11% en 2011 sur le marché.

Un équipement de base


Le taux d’équipement des ménages témoigne du caractère quasi généralisé de cet « indispensable »: ce sont 96%, c’est-à-dire plus de 26 millions de foyers français qui détiennent un lave-linge. A l’exception d’une cible étudiante et jeunes couples qui continue d’avoir recours aux laveries automatiques, et surtout à leurs parents, pour laver leur linge, on n’y échappe pas ! À noter aussi que la tendance « lave-linge collectif »  qui est très répandue en Scandinavie exemple,- un lave-linge partagé par les occupants d’un même bâtiment-  ne correspond pas du tout aux usages ni aux aspirations des français. 
 La durée de vie de cet appareil, mesurée par le GIFAM en 2010 avec TNS Sofres montre une longévité de près de 11 ans avant panne irréparable, ce qui tord le cou aux rumeurs d’obsolescence précoce !

Un prix attaqué en 2011


Cette année a marqué la baisse du prix de vente moyen des lave-linge, pourtant de plus en plus innovants. Le prix moyen d’un lave-linge est  fixé à 403€ (source Gfk – année 2011). La fourchette s’étale entre 199 € (produit basique) à certains modèles qui peuvent dépasser  plusieurs milliers d’euros, en fonction de la capacité, de la précision de la technologie pour un meilleurs soin du linge, et enfin de la composante environnementale (économies d’eau, d’électricité, de détergent, niveau sonore. Le cœur du marché se situe cependant autour de 300 à 600 €.

Les tendances : moins d’eau, moins d’énergie, et toujours plus de performance dans le soin du linge

Depuis plusieurs années déjà les consommateurs ont plébiscité les lave-linge performants et économiques. L’offre produit a sensiblement évolué et désormais 5,4%  des ventes sont des appareils A++  et 35,7% des appareils A+ (Source Gf 2011). 
La nouvelle réglementation sur l’étiquette, entrée en vigueur fin décembre 2011, va encore accentuer cette proportion puisque les classes A+, A++ et A+++ viennent d’être entérinées sur le plan réglementaire. Ces économies de ressources sont conjuguées aux performances de lavage.


 
Où sont-ils achetés ?


47% des lave-linge sont acquis en grandes surfaces spécialisées, et 28% chez les indépendants.  La vente de cet appareil requiert donc clairement le conseil. Les hypermarchés viennent ensuite avec 16 ,2%, et les grands magasins et la vente à distance avec 7.1%. (Source GFK 2010)

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