Loyers, impôts, carburant : l’évolution à la hausse de ces charges plus ou moins contraintes au cours des dernières années à fragilisé l’équilibre financier des ménages. Et de certains plus que d’autres, comme les événements des dernières semaine viennent t de le rappeler… En 2018, le revenu moyen déclaré par les ménages est de 2 615 €. Depuis 2012, et au regard de l’inflation, ce revenu a progressé. Son évolution de + 6,7% sur la période reste positive et a augmenté linéairement. Cependant, sur la même période, l’évolution des charges contraintes est passée de 59% à 61% du revenu des ménages. Cet écart est plus net lorsqu’il est rapporté au niveau de salaire.
Alors que la population la plus défavorisée (< 1300 € par mois) supportait 66% de charges contraintes en 2012, ses charges sont passées à 69%. Du coup, le niveau d’épargne a été altéré passant de 4% du revenu à 3%.
L’évolution du revenu du panel représentatif des foyers français étudié dans l’enquête, a surtout profité à la tranche supérieure (>3000 € par mois) avec + 5 points pour atteindre 30,7% de foyers en 2018. Les revenus les plus faibles (< de 1300 € par mois) ont proportionnellement baissé de près de 2 points et représentent aujourd’hui 14,7% de la population. On observe par ailleurs une faible évolution des tranches intermédiaires, a fortiori la plus basse (entre 1300 et 2100 € par mois) qui aujourd’hui représente toujours 28% de la population française.
Crédit immobilier : 883 € par mois, soit 55 euros de plus qu’en 2016
Derrière ces arbitrages au quotidien, les foyers maintiennent le niveau moyen de leur épargne mensuel sur les dernières années. 76% des Français mettent de l’argent de côté chaque mois pour un montant moyen de 293 euros. Le crédit immobilier représente aussi un moyen de se constituer un capital, ce sont 31% des Français qui y ont recours pour un montant en augmentation (883 € par mois, soit 55 euros de plus qu’en 2016).
Le recours à l’épargne n’est pas antinomique avec le recours au crédit à la consommation. Epargne et crédit représentent autant de moyens pour piloter un budget au quotidien et concrétiser ses projets. Seuls 17% des foyers Français n’utilisent ni l’un ni l’autre. Et, quand 30% des foyers français remboursent un crédit à la consommation, ils sont 4 sur 5 qui épargnent également.
Faire face aux dépenses contraintes et gérer les "moments de vie"
Pour Cécile Gauffriau, Directrice de l’Echangeur by BNP Paribas Personal Finance, "la progression des charges contraintes et de ce que l’on nomme les « moments de vie » représente un défi pour la gestion budgétaire des Français au quotidien. Elle est le symptôme d’une évolution de la société dans laquelle l’espérance de vie a augmentée, la composition des foyers s’est transformée et de nouveaux modes de consommation se sont développés".
Si l’épargne permet d’anticiper des projets ou des situations nouvelles, le crédit offre sa part d’accompagnement. Quand 36% des foyers traversent au moins un moment de vie chaque année, il est d’autant plus nécessaire pour eux de trouver des moyens de franchir des étapes liées à l’emploi, la famille, la santé ou le logement. Si 36% des foyers traversent un moment de vie, ce taux s’élève à 40% parmi les détenteurs de crédit amortissable et à 45% parmi les utilisateurs de facilité de trésorerie, découvert et/ou crédit renouvelable.
En 2018, 5,3% des foyers français remboursent un ou plusieurs crédits renouvelables pour un montant annuel de 1 896€ (soit une moyenne de remboursement mensuelle sur l’année de 158€). 28,5% des foyers français sont utilisateurs de découvert bancaire pour un montant moyen annuel de 2448€ (soit une moyenne de découvert mensuel sur l’année de 204€).
Un crédit renouvelable qui doit se réinventer
Aujourd’hui, le recours au crédit renouvelable s’appuie surtout sur l’usage de cartes de paiement. Selon BNP Personal Finance, les cartes de paiement de magasins privatives ou universelles proposant un recours au renouvelable sont plus recommandées que des cartes de fidélités sans option de paiement. C’est d’ailleurs dans ce contexte que le spécialiste du financement aux particuliers est en train de lancer Cpay. Cpay se définit comme l’ensemble des modalités et avantages de paiement de Cetelem permettant à son utilisateur de piloter sa consommation au quotidien, où, quand et comme il le souhaite. Cpay regroupe donc : le service post paiement sur mobile (modification duchoix de règlement), le paiement avec la carte Cpay Mastercard associée à un crédit renouvelable, le crédit renouvelable, ey des avantages permettant de bénéficier de réductions immédiates et d’offres de remboursement a posteriori en complément des avantages de l’enseigne. "Les foyers ont besoin de pouvoir piloter davantage leur budget et d’être accompagnés dans leur consommation au quotidien souligne Barbara Blanc, Directrice produits, services et marché, Marketing France. Moins subi qu’un découvert, le crédit renouvelable, et la carte qui peut y être associée, sont des services répondant aux besoins des consommateurs dès lors qu’ils leur offrent de la simplicité, de la transparence, de l’universalité et des fonctionnalités de gestion simples. C’est toute la philosophie de Cpay nos nouvelles solutions de paiement pour les vies d’aujourd’hui." Fruit de deux ans de travail, Cpay est également une réponse à l’évolution actuelle des modes de paiements (montée en puissance des smartphones, intérêt croissant des Gafa pour le business bancaie…) dans les mois et les années à venir…
(*) Access Panel 2018 - 11 000 foyers interrogés en janvier/février 2018 par voie postale par TNS Sofres exclusivement pour l’Echangeur by BNP Paribas Personal Finance