Depuis sa naissance en 1950 dans une communauté agricole suédoise, qui a débuté par la fabrication artisanale d’un lave-linge, Asko a fait un sacré bout de chemin. La marque suédoise fabrique désormais des lave-linge grand public et professionnels, des buanderies, des appareils de cuisson et même des équipements de froid (qui seront distribués en France par Eberhardt en 2024). Elle est actuellement présente sur 65 marchés, dont les Etats-Unis et l’Asie, sachant qu’elle connaît une importante croissance en France, même si les pays du nord restent ses plus importants marchés. En 2018, le groupe Hisense a racheté le groupe Gorenje dont Asko faisait partie. Conformément à ses engagements, l’entreprise chinoise a fait d’Asko sa marque premium et n’a rien changé à son fonctionnement, exploitant son savoir-faire en matière de développement d’équipements haut de gamme. Le maintien du laboratoire de R&D à Lidköping en est une bonne illustration.

Des valeurs fortes étroitement liées au design scandinave

Depuis ses premières heures, Asko conçoit et produit ses équipements dans le respect de valeurs chères à Karl-Erik Anderson, le fondateur de l’entreprise, ainsi qu’aux populations scandinaves dans leur ensemble. Ces appareils se veulent minimalistes et faciles à utiliser. Ils doivent aussi être robustes. Leurs performances et leur qualité visent à être irréprochables. Enfin, ils doivent être conçus et produits dans le respect de l’environnement. Fredrik Lööf, directeur des ventes Asko pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Asie, nous explique comment au fur et à mesure que l’entreprise grossissait, Karl-Erik Anderson n’a eu de cesse de répéter « comme un mantra qu’il fallait concevoir des produits faits pour durer ».
Pour appréhender ces valeurs, il faut d’abord comprendre le mode de vie des pays scandinaves. Lors d’une intervention très inspirante, Jon Carlehed, Directeur du département design Asko, s’est livré à une explication et même à une démonstration de la raison pour laquelle la robustesse et le respect de l’environnement font intégralement partie de l’ADN du design scandinave.
Le fameux design scandinave est d’abord réputé dans le monde entier pour son minimalisme. Selon le designer, cette forme de beauté est d’abord inspirée par la fonctionnalité, qui prime avant tout. Il s’agit en premier lieu de produits fonctionnels, « faits pour être utilisés par les gens ». Il est également influencé par la manière dont les gens vivent dans les pays nordiques : en suivant un mode de vie sain fortement basé sur l’équité et proche de la nature. Ce qui fait partie des raisons pour lesquelles les appareils doivent être durables et respectueux de l’environnement – à la fois en durant le plus longtemps possible, mais aussi en économisant les ressources (eau, électricité) et en produisant un minimum de déchets. En l’occurrence, les équipements d’Asko ne sont pas seulement des produits premium ; ils sont construits pour durer et pour faire durer (par exemple le linge ou la vaisselle, en en prenant soin).
La robustesse et la durabilité typiques du design scandinave s’expliquent également par la répartition de la population dans le pays ainsi que par le climat. Si le territoire suédois n’est pas très étendu, la population y est peu dense. On peut parcourir des dizaines de kilomètres sans croiser âme qui vive puis au détour d’un chemin, apercevoir une ferme isolée. À renfort de photographies sur lesquelles s’étendent des paysages où la nature occupe une large place, Jon Carlehed démontre à quel point certaines habitations sont installées dans des zones reculées peu accessibles et peuvent même se retrouver totalement isolées pendant les longues périodes hivernales. Les habitants se doivent donc de vivre de manière autonome. En conséquence, ils ne peuvent pas se permettre que des appareils indispensables à leur quotidien tombent en panne. D’où la quête permanente de robustesse et de durabilité qu’Asko poursuit depuis ses origines.

La durabilité, de la théorie à la pratique

Une visite du showroom puis du laboratoire de R&D nous a permis de comprendre comment Asko met en pratique ces valeurs. Au total, 76 personnes travaillent sur le site de Lidköping. Ce dernier est certifié ISO 9001 (management de la qualité) et ISO 14001 (management environnemental). C’est là que sont développés les lave-vaisselle, les lave-linge et sèche-linge de la marque. Nous avons visité le laboratoire de R&D de lave-vaisselle, où 50 personnes conçoivent et testent les produits pour toutes les marques du groupe Hisense.
Asko commence par choisir méticuleusement des matériaux robustes, de qualité. Les nouveaux lave-vaisselle de la gamme DW60, par exemple, utilisent un minimum d’éléments en plastique et un maximum d’acier inoxydable. C’est le cas des pièces principales qui composent les appareils : cuve, bras d’aspersion, tube d’alimentation pour l’aspersion, paniers, base monobloc, filtre, pieds revêtus d’embouts en plastique et intérieur de porte. Ces pièces sont au nombre de huit, d’où le nom qu’Asko a donné à cette architecture, baptisée 8Steel. La marque ne fait aucune concession et soigne le moindre détail. Exemple des paniers (notamment le panier inférieur), sur lesquels le maillage est bien plus resserré que chez la concurrence. Cela nécessite certes plus de matière et coûte donc plus cher, mais cela garantit un meilleur confort et une ergonomie améliorée puisqu’on peut par exemple y placer sans crainte de petits accessoires ou des tasses. Dès l’ouverture des appareils et les premières manipulations, l’impression de robustesse est immédiatement perceptible.

Des tests pour durer jusque 20 ans

La durabilité est éprouvée par des tests systématiques réalisés par des bras robotisés. Ces lave-vaisselle sont conçus et testés pour durer au moins 20 ans : 12 500 heures au total, ce qui correspond à 12 h d’utilisation par semaine pendant environ deux décennies. Asko ne rogne pas sur les performances, largement testées également tout au long du développement des équipements. Lors de la visite du laboratoire, on découvre par exemple avec étonnement une structure portant des centaines d’assiettes souillées de jaune d’œuf et d’épinards, qui sèchent pour mettre à l’épreuve l’efficacité de lavage. Exportant ses produits dans de nombreux pays, Asko est d’ailleurs capable de simuler les climats de nombreuses régions du monde (en faisant varier la température et le taux d’humidité de la pièce) pour s’assurer que ses lave-vaisselle offrent la même efficacité à chaque coin du monde. De même, les ingénieurs du laboratoire ont à leur disposition de grandes cuves contenant de l’eau, de manière à pouvoir simuler la dureté de l’eau de différentes régions - un autre paramètre qui a une incidence à la fois sur l’efficacité de lavage ainsi que sur la durabilité du lave-vaisselle.

« Les meilleurs lave-vaisselle du monde »

Pour Asko, l’événement phare de l’année est le lancement de sa nouvelle plateforme de lave-vaisselle DW60. La gamme comportera 15 modèles (10 intégrables, 2 pose libre et 3 enchâssables) qui afficheront une classe énergétique B. Fredrik Lööf les qualifie de « meilleurs lave-vaisselle au monde, qui regroupent une combinaison de fonctionnalités unique sur le marché », citant notamment la fonction push to open qui permet une totale intégration, le dosage automatique, la technologie UV Cleanse qui consiste en une lumière UV-C capable d’éliminer 99,99% des bactéries ainsi qu’une grande capacité jusqu’à 17 couverts. Les appareils profitent en effet de grandes cuves grâce à leur importante hauteur (54 cm pour les modèles XL et 58 cm pour les références XXL). Ils disposent aussi d’un programme auto-nettoyant qui contribue à leur durabilité et d’une fonction anti-odeurs (le ventilateur de porte se met en fonction deux fois par heure pendant 72 heures pour éviter la formation d’odeurs). La porte renferme également un capteur qui déclenche l’ouverture de la porte au meilleur moment en fin de cycle, en fonction de la température de la pièce, pour réduire le temps de séchage tout en évitant la condensation.
La modularité n’est pas en reste, l’intérieur comportant de nombreuses pièces mobiles repérées par des plots jaunes, ainsi que deux têtes d’aspersion Power Zone adaptables en fonction de la vaisselle et de sa forme (plats à gratin très encrassés, objets hauts étroits comme les biberons ou plats de grandes dimensions). Enfin, Asko est parvenu à abaisser le niveau sonore, désormais porté à 38 dB.
« Nous connaissons bien notre métier et le marché. Or, quand Asko affirme proposer les meilleurs lave-vaisselle du monde, nous pouvons le confirmer. Nous en sommes fiers, c’est un honneur de pouvoir distribuer de tels produits » ponctue Franck Pellé, Président du Directoire d’Eberhardt.

Des tables de cuisson précises au degré près

Nous avons également pu voir et manipuler les tables de cuisson Celsius Cooking que nous avions découvertes pour la première fois à Milan, à l’occasion d’Eurocucina. Des chefs en ont également réalisé une démonstration complète. La promesse ? Une cuisson précise au degré près. Ces nouvelles tables fonctionnent soit selon un mode classique (13 niveaux de puissance), soit avec des réglages de température préprogrammés. Pour obtenir une cuisson ultra précise, on peut utiliser une sonde ou des récipients Asko brevetés dans lesquels elle est intégrée. Si le prix des accessoires – quasiment indispensables pour profiter de cette précision quand on réalise des sauces ou qu’on fait fondre des matières grasses par exemple - fait grimper la facture (comptez environ 300 € par casserole), les avantages sont évidents. Non seulement, certains plats qui demandent une grande précision sont inratables (démonstration faite par exemple avec du caramel) et ce même sans surveillance. Mais on peut surtout préparer ses plats à l’avance sans aucun risque de surcuisson. En effet, les chefs nous en ont fait la démonstration : si on ne dépasse pas la température requise et qu’elle demeure parfaitement stable, le plat peut rester sur la table de cuisson pendant plusieurs heures sans se dessécher, s’évaporer ou brûler (notamment les fameux œufs parfaits qui restent parfaits en toutes circonstances).