Voila plusieurs années que la société EverEver développe son projet de lave-vaisselle construit pour durer 20 ans, éco-conçu, facilement réparable et fabriqué en France. Aujourd’hui, ce financement de Bpifrance va aider à EverEver à lancer son premier site de production en France en 2025 dans l’agglomération de Vannes, dans le Morbihan. « Cet investissement est crucial pour répondre à la demande croissante en produits électroménagers durables, souligne Martin Hacpille, fondateur d’EverEver. Il nous permettra de produire en grande série tout en restant fidèle à nos engagements, en matière de durabilité, de réparabilité et d’impact environnemental minimal ».
Un responsable de la production a été embauché et travaille d’ores et déjà sur le projet de création de cette usine. Outre la création d’emplois directs, ce projet renforcera également l’économie et l’industrie locale. Rappelons que la fabrication d’Albert, le lave-vaisselle durable reposera sur la collaboration avec un tissu de sous-traitants locaux avec lesquels des partenariats sont déjà noués. « Aujourd’hui, après une longues période de travaux et de tests, 100% des pièces de l’appareils sont connues et prêtes à être lancées », indique  Martin Hacpille.

En alignement avec la Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD)

Lorsque la production sera lancée, une commercialisation est prévue dans 6 pays européens : France, Allemagne, Belgique, Italie, Espagne, Angleterre avec un lancement officiel lors de l’IFA 2025. « Les discussions actuelles avec les grands distributeurs spécialisés européens reflètent leur grand intérêt pour tout ce qui va permettre de réduire leur empreinte carbone dans le cadre du Scope 3. Et la mise en place de la CRSD, va encore amplifier les choses... » ajoute Vincent Rotger, qui a rejoint EverEver au mois de septembre en tant que Chief Operating Officer (COO).

En effet, la directive européenne Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD) fixe de nouvelles normes et obligations de reporting extra-financier. Applicable depuis le 1er janvier 2024, elle concerne les grandes entreprises et les PME cotées en bourse. L'objectif de cette directive est d'encourager le développement durable des entreprises et d'identifier celles qui sont disciplinées en la matière. Les informations récoltées permettront de mieux évaluer l'impact de l'entreprise et de son activité sur l’environnement. Elle prend la suite de la directive sur la publication d'informations non financières de 2014 et vise à harmoniser le reporting extra-financier des entreprises européennes. 

" Dans la dimension environnementale, le scope 3 représente un défi de taille : d'après mes lectures des rapports RSE des grands distributeurs européens, il représente 85 % à 95 % de leurs émissions totales, estime Vincent Rotger. Cela comprend les émissions indirectes liées à la production, au transport et à l'utilisation des produits vendus. Pour relever ce défi, je vois trois leviers clés pour les retailers : sélectionner des produits plus écologiques, prolonger leur durée de vie et favoriser leur seconde vie. Albert sera le seul produit à proposer une empreinte carbone 45% inférieure aux standards du marché, une arme de réduction massive du scope 3".