le 10 décembre 2024
, par Alexandra Bellamyhttps://www.linkedin.com/company/neomag/
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Davantage que des innovations produits, ce sont des valeurs de marque que le groupe BSH mettait en lumière sur son stand à EspritMeuble. Parmi celles-ci, Bruno Piquand, Directeur Trade Marketing et Formation chez BSH électroménager, nous parle de la recherche constante d’améliorations, qui passe par d’importants investissements en R&D.
Des gammes exclusives dédiées aux cuisinistes
Sur le stand du groupe, les gammes Siemens studioLine et Bosch AccentLine s’exposent fièrement. Il ne s’agit pas de nouvelles gammes qui seraient dévoilées à l’occasion du salon mais de collections qu’on retrouve chaque année et qui évoluent en s'étoffant. Il y a une véritable continuité dans ces gammes premium exclusivement dédiées aux cuisinistes. Quant au design, il est voulu intemporel, en accord avec la perspective que les produits accompagnent les consommateurs pendant de nombreuses années. « Les concepts de distribution sélective studioLine pour Siemens et AccentLine pour Bosch constituent une innovation en soi. On dédie des technologies et des designs à des canaux de distribution » affirme Bruno Piquand.
Augmentation des capacités
Les appareils électroménagers de Bosch et Siemens épousent la tendance générale du marché qui est à la grande capacité. Cela commence par le froid. « Entre un réfrigérateur de 70 cm de large et un modèle de 60 cm, on gagne 45% de volume supplémentaire » commente notre interlocuteur. C’est ce que BSH a cherché à rendre visible de manière concrète sur son stand. En l’occurrence, les réfrigérateurs et congélateurs encastrables tendent aussi à devenir plus hauts. Lors du salon, on peut voir et comparer un modèle de 1,77 m de haut à une référence de 1,93 m. Pour les cuisinistes, ces différents formats répondent également à des besoins de personnalisation.
Ce gabarit XXL concerne aussi les lave-vaisselle : aux côtés d’un appareil standard de 81 cm de haut, on peut voir un modèle de 86 cm. Si cela semble peu, ces 5 cm offrent d’intéressantes possibilités en matière d’aménagement et de rangement. Par exemple, on peut plus facilement y faire tenir des assiettes de présentation ou des faitouts.
BSH rend visible le gain de capacité offert par ses appareils de froid plus larges, plus hauts ainsi que par ses lave-vaisselle XXL.
La qualité et la durabilité en point d’orgue
Si le design est certes soigné, difficile malgré tout de démontrer une caractéristique comme la qualité, qui n’est justement pas visible. Et le groupe en est d’ailleurs bien conscient. « Notre credo est la qualité produit et la fiabilité. Nous investissons environ 5% de notre chiffre d’affaires en R&D. Avant tout pour assurer la qualité et la fiabilité de nos appareils. Or, la qualité n’est pas toujours visible ni forcément liée à de nouveaux produits : cela concerne la qualité des matériaux, celle des composants… Et nous investissons beaucoup d’argent pour cela. Ce que nous voulons avant tout, c’est que le consommateur qui a son produit depuis 10 ou 15 ans soit satisfait et ait envie de racheter un appareil de chez nous » développe Bruno Piquant.
Les vertus revendiquées par BSH – qualité, fiabilité, durabilité… – se reflètent d’abord dans les avis des consommateurs, qui sont fièrement affichés sur le stand par familles de produits. Par exemple, pour les lave-vaisselle, Bosch revendique une note globale moyenne de 4,8/5 en Europe, ou encore 4,7/5 pour les hottes. Bruno Piquant nous parle aussi de la vingtaine de recommandations émanant de Que Choisir que BSH a reçues cette année : « nous sommes fiers aussi des labels Que Choisir car c’est un avis neutre. Ça ne vient pas de nous ni du vendeur ; c’est un organisme tiers qui estime que le produit est bon ». Les consommateurs y accordent du crédit et les revendeurs qui le souhaitent sont encouragés à afficher ces distinctions sur les équipements concernés.
Ensuite, les notions de fiabilité et durabilité s’expriment à travers les engagements du groupe en matière de réparabilité et de garantie. Il s’engage à tenir les pièces détachées disponibles pendant 15 ans (pour tout le gros électroménager de ses différentes marques). Il œuvre aussi à développer des appareils facilement réparables, ce qui se reflète à travers leur indice de réparabilité. Enfin, tout consommateur qui a acheté au moins trois produits Siemens StudioLine ou Bosch AccentLine bénéficie d’une garantie étendue s’élevant à 5 ans. Pour en bénéficier, il lui suffit de s’enregistrer en ligne.
Enfin, comme bon nombre d’acteurs du marché de l’électroménager, BSH est soucieux de minimiser l’impact environnemental de ses produits. Cela passe par l’efficacité énergétique, l’un des critères sur lesquels les équipements de Bosch, Siemens ou encore Neff s’améliorent au fil du temps. Par exemple, les gammes de lave-vaisselle de Bosch exposées lors du salon affichent une classe B mais la majorité des gammes passeront en classe A au printemps 2025. « Autre point très important pour nous : 95% de nos produits sont fabriqués sur le continent européen » ajoute Bruno Piquant.
La fabrication en Europe et les très bons avis consommateurs sont largement mis en avant par BSH comme des gages de qualité et de fiabilité.
Connectivité via Home Connect et cuisson intelligente exploitant l’IA
En plus de connecter les appareils, de permettre de les contrôler et de les piloter à distance, le système Home Connect, transverse aux divers produits des différentes marques du groupe, fournit des rappels d’entretien, qui participent eux aussi à la durabilité des produits. L’écosystème connecté Home Connect existe déjà depuis plusieurs années ; là encore, le groupe le fait évoluer par touches successives. Par exemple, à l’occasion de l’IFA, BSH a annoncé que les appareils Home Connect seraient désormais compatibles aussi avec Matter, ce qui permettra de les faire communiquer avec beaucoup d’appareils de nombreuses marques eux aussi compatibles.
Outre les fonctionnalités intelligentes déployées sur les fours haut de gamme de Siemens, on retrouve sur une large partie des gammes encastrables chez Bosch comme chez Siemens des fonctions Airfry ou vapeur, devenues incontournables.
Les évolutions concernent aussi les fours connectés de la gamme Siemens studioLine. Ces appareils, qui font partie des produits phares exposés lors du salon (et utilisés lors des démonstrations culinaires organisées sur le stand), embarquent une caméra. Grâce à l’IA, ils sont en mesure de reconnaître un certain nombre d’aliments. Comme l’explique Bruno Piquant, « aujourd’hui, il (NDLR : le modèle haut de gamme Siemens iQ700) reconnaît déjà 80 types d’aliments différents (…) et adapte les modes de cuisson. On essaie d’enrichir la base de données au fil du temps. Il y a un an, il n’était en mesure de reconnaître qu’une vingtaine d’aliments ; il apprend en permanence ». L’utilisateur intervient pour apporter certaines précisions suite au « scan » effectué par la caméra et au processus d’identification : par exemple, il faut parfois préciser si l’aliment enfourné est une tarte ou une pizza, une viande rouge ou une viande blanche, un poisson frais ou congelé… Le four gère intelligemment tout le reste.