Successeurs technologiques des appels de phare, les avertisseurs de radar, intégrés dans un GPS ou dans des appareils dédiés, seront prochainement interdits dans le cadre des lois visant à renforcer la sécurité routière. Applicable certainement dès septembre 2011, cette loi porte un coup fatal aux sociétés qui développent et vendent ce type d’appareils. Des produits qui rappelons-le ne détectent pas les radars mais les signalent, notamment grâce aux données communiquées en direct par les 4,7 millions d’utilisateurs.
Coyote, Inforad et Wikango, les trois acteurs du service d’aide à la conduite se sont donc réunis le 12 mai dernier pour réagir à l’annonce du gouvernement visant à interdire les avertisseurs de radars et appeler à la mobilisation. Ils se sont exprimés lors d’une conférence de presse pour s’adresser aux 4 millions 700 000 conducteurs stigmatisés par le Gouvernement, des milliers de chauffeurs de taxis, ambulanciers, chauffeurs routiers, motards, représentants de commerce, artisans, salariés de PME, infirmières, ou simples particuliers qui vont subir la décision du gouvernement d’interdire les Coyote, Inforad et Wikango. Ils dénoncent une annonce faite dans la précipitation, sans concertation et qui concerne aujourd’hui 4 millions 700 000 utilisateurs.
« Il s’agit de dénoncer une décision injuste, injustifiée et aveugle. Les 4 millions 700 000 utilisateurs d’avertisseurs de radars ne sont pas des délinquants ».
Ils annoncent le lancement d’une campagne pour défendre leur communauté, qui sera relayée par leurs utilisateurs et appellent à la mobilisation le mercredi 18 mai à 13h, partout en France et dans les grandes villes, à Lille, à Bordeaux, à Lyon, à Marseille et à Paris. Les utilisateurs seront avertis par message via leurs appareils. « Nous sommes 4 millions 700 000 à dire non ! Nous soutenons aujourd’hui une communauté de conducteurs qui défend une route plus sûre et le droit de partager des informations pour plus de sécurité.» Cette campagne sera également relayée lundi par une annonce dans toute la presse quotidienne nationale.