Espace et taille du foyer -pas de surprise, comme dans tous les appareils GEM- restent un critère fondamental.
Inutile de proposer un lave-linge extra size à un célibataire, mais en revanche, une famille nombreuse sera séduite par un appareil capable de laver 9, 10 kg et plus.
En principe, un lave-linge de grande capacité, s’il n’exonère pas du tri du linge par couleurs, permet quand même de diminuer le nombre de cycles réalisé en une semaine. Intéressant aussi de faire valoir que la corvée de vider et d’étendre le linge -si le foyer ne possède pas de sèche-linge- sera diminuée.
Deux types de machines dans ces grandes capacités. D’abord, on cherche à maximiser la dimension intérieure tout en gardant l’encombrement standard, 60 cm de large, tout en ayant gagné quelques kilos de linge lavé par cycle : appréciable. La proportion de machines hors normes, de type professionnel par leur capacité et leur encombrement, reste plus faible, bien que ces produits jouissent incontestablement de l’attrait du « big size ».
Pour les citadins en mal d’espace et les petits logements, il y a à l’inverse les produits de petite dimension : machines "slim", de largeur 40 en top, ou de petite profondeur en front. Il y en a pour toutes les configurations.
A noter que la fréquence des cycles s’est accélérée avec les années : on fait désormais couramment une machine par jour, alors que la norme calcule les consommations sur la base de 4 cycles par semaine. Les machines sont utilisées beaucoup plus intensivement qu’avant.
Type de machine : Il y en a trois, à chargement frontal, par le dessus et lavante séchante.
Cette variable est souvent liée à la précédente. Les lavantes séchantes, qui font deux en un, ont beaucoup progressé. Elles n’impliquent plus de manipulation entre les deux phases de lavage et de séchage, mais font les deux dans la foulée. Accusées dans le passé de mal laver ou de mal sécher, les efforts récents des fabricants sur ce segment devraient désormais porter leurs fruits !
Par ailleurs, les premiers équipements sont souvent déterminants et entrainent des habitudes d’usage. Les premiers acheteurs de top rachèteront souvent une top. Les adeptes du chargement frontal y resteront souvent fidèles.
L’économie, l’écologie
Au chapitre économies et écologie (moins d’eau, d’électricité, de produit lessiviel) les progrès ont été immenses. Certaines marques jouent cette carte à fond, répondant à la préoccupation des consommateurs. D’autres l’intègrent mais sans en faire un critère déterminant.
Innovation majeure de ces dernières années, les machines qui proposent un dosage automatique, avec la promesse d’économies substantielles à la clé et d’une certaine sérénité pour le consommateur perplexe devant son bac lessiviel. Adaptation du produit lessiviel à la charge de linge et à son degré de salissure… l’électronique embarquée développée par certains fabricants promet un lavage haute précision, les machines calculant au plus juste les ressources nécessaires à chaque lavage sans gaspillage.
N’oublions pas également de raisonner en coût global. Certaines machines utilisant notamment des fonctions vapeur annoncent un linge sensiblement moins froissé à la fin du cycle, c’est-à-dire moins de repassage à la clé ! Et un traitement du linge particulièrement délicat.
Le soin du linge, nous voilà arrivés à la motivation déterminante des acheteurs les plus impliqués dans l’acquisition d’un lave-linge. C’est un véritable « spa » du linge qui est proposé aujourd’hui par les machines les plus haut de gamme, qui peuvent brasser le linge très sale de manière tonique mais le aussi le « bercer » et le « masser» pour un meilleur respect des tissus les plus délicats.
A la base, la diversification des textiles d’habillement, mais aussi le souhait de gagner du temps et la volonté de tout laver en machine, articles de sport comme lingerie fine, nécessitant une polyvalence dans les programmes. Techniquement, le travail des fabricants a porté sur les tambours : matériaux, forme générale, forme des alvéoles adaptées aux différentes opérations nécessaires …, sur les moteurs (système« Inverter » qui berce le linge… ), ainsi que sur l’aspersion de l’eau et le moment du mélange avec le produit lessiviel. C’est vraiment à ce niveau que les fabricants ont le plus investi ces deux dernières années.
L’ergonomie d’un lave-linge friendly
Bonne nouvelle : Nul besoin d’avoir fait polytechnique pour en comprendre le fonctionnement. Concilier sophistication et précision et grande facilité d’usage, voilà un chantier parfaitement appréhendé par les marques haut de gamme. Les bandeaux de commande sont passés à l’ère du Smartphone et du tout intuitif : se transformant en interface utilisateur, ils rendent la gestion de la machine simple et ludique. Sans compter que même si le lave-linge trône rarement dans la cuisine, son design s’est exprimé à travers des hublots chromés, des éclairages LED du tambour. Certains s’habillent même de couleurs.