Le projet Vision Media 2020 que présente Ericsson se veut une vision stratégique des évolutions pour les six années à venir, avec un potentiel marché de 750 milliards de dollars à l’horizon 2020. Se fondant sur les résultats de six mois de recherche, fruits de l’effort conjugué de plusieurs centaines de personnes au sein d’Ericsson, il regroupe données statistiques, études détaillées, entretiens individuels ou en groupes thématiques ou encore enquêtes auprès des acteurs de l’industrie et des consommateurs.
Il ressort de cette vision un certain nombre de convictions dont la réalisation variera, en temps et lieu, en fonction du degré de développement des infrastructures et de l’économie. "Si le futur est incertain, le cap à prendre et les tendances qui se dessinent sont clairs", selon Per Borgklint, senior vice-président et responsable de la Business Unit Solutions Support chez Ericsson. Sur les marchés avancés, comme ceux d’Europe de l’ouest et d’Amérique du nord, Ericsson prévoit six grandes tendances pour 2020.
La société connectée devenue réalité
En 2020, 15 milliards d’objets avec fonctions vidéo sont connectés à l’Internet haut débit, transformant l’expérience télévisuelle du consommateur. Le haut débit mobile joue un rôle essentiel partout et il est fondamental dans les régions émergentes.
Le couplage des contenus et des services
Les consommateurs apprécieront la commodité d’une facture unique avec une séparation des propositions entre accès haut débit et contenu.
Une fourniture de contenus OTT* pour tous
Pour tous les fournisseurs de services télévisuels et les propriétaires de contenus, la fourniture de contenus OTT* est perçue comme un moyen d’atteindre le consommateur et d’améliorer les plateformes de diffusion existantes.
Contenus à la demande et contenus linéaires/ Live à égalité en termes de consommation
L’IP aura eu pour effet d’accélérer l’évolution vers les contenus à la demande, ce type de contenus représentant 50 % de la consommation.
L’arrivée de nouveaux entrants s’accompagne de nouveaux investissements
Le haut débit, ainsi que le nombre croissant d’objets connectés, peuvent permettre à un puissant écosystème de nature sociale ou fondé sur un terminal de jouer le rôle d’agrégateur TV.
Les revenus tirés de ce marché atteignent 750 milliards de dollars (contre 530 milliards en 2013)
La répartition des revenus varie toutefois entre propriétaires de contenus, diffuseurs, fournisseurs de services TV et fournisseurs de réseaux, notamment selon l’orientation que les marques donnent à leur ciblage publicitaire.
Rappelons qu’Ericsson, présent dans 180 pays avec plus de 110 000 personnes, est aujourd’hui une société qui propose un large portefeuille de services, de logiciels et d’infrastructures aux opérateurs de télécommunications ainsi qu’aux entreprises évoluant dans d’autres industries. A ce jour, plus de 40 % du trafic mondial transite par les réseaux d’Ericsson qui assure par ailleurs la maintenance d’infrastructures desservant plus de 2,5 milliards d’abonnés. Fondée en 1876, Ericsson dont le siège social est depuis toujours basé à Stockholm, en Suède a réalisé en 2013 un chiffre d'affaires d’environ 35 milliards de dollars US.
(*) OTT est l’acronyme de “Over-The-Top television” ou “Over-The-Top content”. Il fait généralement référence à la télévision distribuée sur Internet quelle que soit la technologie utilisée. Il regroupe l’ensemble des services de vidéo à la demande en ligne mais aussi de terminaux numériques (tels Apple TV, Google TV… ) et les services de streaming vidéo. Les services OTT viennent s’insérer “par-dessus” des infrastructures de transmission existantes, que ce soit les réseaux de lignes téléphoniques, les réseaux sans-fils ou la bande passante. Il ne contrôlent pas le réseau, n’ont pas à payer pour son développement et son entretien, mais l’utilisent pour livrer leurs services.