Par Philippe Michel
Depuis ses débuts, Neomag est le partenaire du salon Electronics Fair de Hong Kong, que nous couvrons deux fois par an et dont nous constatons l’évolution régulière. Fait exceptionnel, la fermeture du salon pendant un jour pour cause de typhon. Celui-ci s’étant au final éloigné, et ce n’est pas plus mal, nous avons tout de même pu parcourir les allées pendant 3 jours. Et voici, pour ceux qui n’y sont jamais allés ou souhaitent y aller un jour, un petit aperçu en moins de deux minutes..
Des tendances confirmées en mobilité urbaine et en audio
Il ne faut pas attendre d’un salon comme Electronics Fair de nous inonder de nouveautés dont les sorties auraient un effet mondial garanti. Quoique l’on puisse voir au fil des ans des marques sortir du lot et imaginer de nouveaux produits bien pensés. C’est notamment le cas de la société franco-hongkongaise Xoopar avec ce chargeur filaire et induction permettant de recharger smartphones, tablettes et powerbanks. Un objet malin et à forte valeur d’usage, comme on peut le constater sur cette vidéo tournée sur le stand de la marque.
On a vu également beaucoup d’offres en matière de mobilité urbaine, de stations de charge sans fil, d’écouteurs sans fil type airpod…
En fait, Electronics Fair se veut surtout un lieu où la production et le savoir-faire des usines s’expose. Pour la prospective, il faut aller aux conférences organisées comme celle intitulée « Symposium de l’innovation et de la technologie ». Les intervenants de sociétés comme Amazon ou Google y ont longuement évoqué l’intelligence artificielle et la reconnaissance vocale. On y a appris notamment que 20% des requêtes sur google search au niveau mondial se font par la voix. Ce qui augure du développement rapide que devraient connaître Alexa et Ok Google dans les années à venir.
L’importance accrue des market places
Alexa justement. Contrairement à Berlin, les stands étaient peu nombreux à afficher leur compatibilité avec Alexa. En revanche, on parle de plus en plus des market place d’Amazon ou d’Ali Baba. Les marques et usines chinoises y voient un moyen de vendre en direct et en Europe sans passer par un distributeur ou attendre d’être référencé par une enseigne.
Pour Amazon et Ali Baba, la bataille aussi est rude pour attirer ces produits qui se vendront sur leurs sites européens. Un phénomène qui rend dubitatifs, sinon inquiets, certains distributeurs traditionnels. L’un des dirigeants d’une grande enseigne spécialisée française s’alarmait il y a peu de la place accordée aux marques chinoises sur la market place d’Amazon, invoquant notamment des problèmes de sécurité sur les produits.
Mais au-delà de ce phénomène, nous avons rencontré quelques marques asiatiques qui pensent de plus en plus à vendre aux consommateurs européens sans passer par des distributeurs, importateurs ou centrales. Et pour certaines d’envisager également la voie du direct to consummer, en recrutant des spécialistes du social selling. Mais il faut pour cela avoir un produit vraiment innovant et différenciant pour se passer des services et des moyens de distribution d’une enseigne traditionnelle.
Les start-ups asiatiques que nous avons rencontrées lors du salon, notamment celles dans le cadre du media meeting, sont elles à la recherche de dsitributeurs et partenaires en Europe.
En voici d’ ailleurs une sélection dans cette vidéo tournée sur le salon..
Les start-ups ont pour l’Electronics Fair un vrai potentiel, le salon les dotant d’une start-up zone qui a accueilli cet automne plus d’une centaine de représentants. Une relève technologique, jeune et motivée qui confère également à l’Electronics Fair ses lettres non de noblesse mais d’innovation…