Le chiffre d’affaires du Commerce Coopératif et Associé augmente de 2 milliards et s’établit à 152,3 milliards d’euros en 2017. Son activité commerciale croît ainsi de 1,3 % sur la période et lui permet de conserver sa place de leader du commerce indépendant organisé en représentant 30 % du commerce de détail en France et 7 % du PIB français.
+ 6 788 emplois
En 2017, les 30 740 entrepreneurs du Commerce Coopératif et Associé ont créé 6 788 emplois. Prêts à investir sur le long terme grâce à un modèle économique qui le leur permet, ils emploient 553 557 personnes.
Avec la présence d’un point de vente sur deux dans les villes de moins de 10 000 habitants, les enseignes du Commerce Coopératif et Associé font partie du quotidien des Français. Un vrai rôle sociétal pour le Commerce Coopératif et Associé Pour le Commerce Coopératif et Associé, cet ancrage local se vérifie aussi par une contribution importante aux recettes de l’État. En France, ces chefs d’entreprise contribuent à hauteur de 42 % des taxes et impôts et à 48 % des impôts sur les sociétés pour le secteur du commerce.
Le Commerce Associé et Franchisé en 2017
Pour une meilleure législation
Alors que les résultats 2017 du Commerce Coopératif et Associé sont positifs, Eric Plat, Président de la FCA, attire l’attention des institutions et des parlementaires sur le fait que tous les acteurs du commerce doivent jouer dans la même cour :
« En France, le Commerce Coopératif et Associé est leader du commerce indépendant organisé avec ses 152,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2017. Sur cet exercice, nos entrepreneurs peuvent se féliciter d’avoir créer 6 788 emplois et d’avoir augmenté le parc du Commerce Coopératif et Associé de 338 points de vente.
Mais alors, comment expliquer que les dents grincent ? En effet, nous sommes au départ des acteurs du commerce traditionnel. C’est d’ailleurs notre fierté. Nous sommes la plus ancienne forme de commerce en France. Qui dit modèle centenaire, dit modèle qui s’adapte en permanence. D’ailleurs, nos réseaux l’ont bien compris. Cela fait longtemps qu’il n’y a plus d’un côté le commerce physique et de l’autre, l’e-commerce. Désormais, c’est l’omnicanalité qui prime.
Mais il existe bien un paradoxe. D’un côté, vous avez nos 30 740 chefs d’entreprise du Commerce Coopératif et Associé qui emploient sur le territoire français, créent de la valeur au local et participent massivement aux mécanismes de redistribution via les impôts et taxes ; de l’autre, vous observez des acteurs du même marché, avec des sièges sociaux basés à l’étranger, qui sont vus comme l’avenir de la nation et qui ne sont ni inquiétés, ni handicapés par une fiscalité lourde.
Alors que nous nous accordons avec notre temps, comment se fait-il que nous subissons une fiscalité d’une ancienne ère ? »