Le succès d’une réparation s’appuie sur 3 dimensions : Technique : identifier la bonne pièce détachée. Logistique : anticiper la réception de la pièce détachée pour le jour de la réparation. Humaine : gérer le planning du technicien pour effectuer la réparation.
L’adéquation et la disponibilité de la pièce détachée est donc le premier rouage du processus de réparation et son absence rend l’appareil irréparable. Si cela parait une évidence, le travail a effectué pour digitaliser ses informations s’avère colossal. Agoraplus, est le seul outil sur le marché qui permet au réparateur d’accéder à des données mises à jour par les fabricants afin d‘identifier et de commander la pièce de remplacement.
Les programmes de remplacement des pièces
La durée de vie d’un produit, approximativement d’une dizaine d’année, est bien plus longue que la fréquence d’apparition des innovations technologiques. La pièce d’origine ayant servi à la conception d’un appareil devient au fil du temps obsolète, remplacée par des solutions plus efficaces ou moins onéreuses. Des pièces de remplacement sont progressivement utilisées pour réparer. Ainsi un composant peut connaître jusqu’à 6 générations. Les programmes de remplacement sont longs et complexes à mettre en place. Dans Agoraplus, par exemple, il existe 8 millions de références de pièces détachée pour 3 millions de produits finis. On estime qu’une centaine de personnes travaillent au maintien de cette base en plus de ceux qui gèrent l’échange d’information entre un constructeur, un réparateur et un grossiste. L’enjeu majeur consiste à maintenir un vivier de pièces tout en anticipant le remplacement futur.
Une gestion complexe pour l’ensemble des acteurs
Le remplacement est complexifié par la nécessité du maintien de l’historique de la compatibilité des pièces. En effet, une fois le stock du constructeur épuisé, il peut facilement changer de référence. Les stocks existants chez les réparateurs doivent continuer à être utilisable. La création de la filière de pièce de réemploi va ajouter un nouveau paramètre. Entre les différentes dynamiques de pièces d’occasion, de pièce de remplacement et d’impression 3D, la gestion d’un stock suffisant de ces différents gisements va de nouveau transformer la filière, car l’équilibre entre un stock suffisant et l’intégration de nouvelles pièces de remplacement nécessite une perpétuelle adaptation du secteur. Evidemment, la problématique dépend du type de technologie et de l’industrie, entre l’automobile, le smartphone et l’électroménager les modalités s’avèrent différentes. Les challenges sont démultipliés pour la gestion des logiciels des cartes électroniques, nécessaire également au maintien de la compatibilité. (Continuer la lecture de l'article en totalité sur le site agoragroup).