De nombreuses start-ups se sont créées ces dernières années dans le secteur de la réparation. Les réparateurs indépendants se sont d’abord inquiétés de la récupération d’un discours sur leur métier. “Et puis, nous avons finalement compris qu’il fallait profiter de ce nouvel élan pour changer les mentalités sur la réparation”, explique Steeve Halbeher, membre de la cellule communication du réseau StarSav. Les réparateurs ont donc décidé d’investir dans la communication avec une cellule interne, une collaboration avec une consultante en marketing et l’appui d’Agoragroup. Les chantiers de l’année 2020 furent d'abord la mise en place d'un nouveau site internet, d'une offre consommateur à 75 euros pour un forfait réparation ainsi qu'un annuaire des réparateurs agréés.

 Se rapprocher des consommateurs avec une image moderne

“Nous avons également fait un travail en interne, précise Steeve Halbeher, car beaucoup de réparateurs ne comprenaient pas l’intérêt du digital. En effet, il faut savoir que la réparation est un secteur avec une moyenne d’âge relativement élevé.” Mais aujourd’hui, les mentalités évoluent rapidement, avec aussi, un renouvellement des générations. La priorité était de donner un nouveau souffle à l’image en externe afin d’attirer les consommateurs. “ L’enjeu est de permettre aux consommateurs d’accéder à une réparation professionnelle, de qualité et qui s’appuie sur des acteurs locaux, ajoute Gilles Dagusé, Président de StarSav. Tout en sachant que l'association StarSav existe pour être au service de ses adhérents et non pas pour générer des profits".

Favoriser la réparation afin de réduire les déchets et favoriser l’emploi local

Aujourd’hui, avec plus de 500 000 interventions par an et plus de 500 employés, le réseau est un acteur de la réparation agréée de proximité. “Ce qui fait notre force, c’est l’humain ! déclare Bruno Simarro, membre de la cellule communication, car nous sommes des PME/TPE locales présentes souvent depuis plusieurs générations” La mission est de favoriser la réparation afin de réduire les déchets et favoriser l’emploi local. Car derrière chaque stations technique, il y a des dizaines de réparateurs qui vont dépanner entre 8 et 10 foyers par jour. Il y a aussi des ateliers pour du petit électroménager avec parfois des marges très réduites sur la réparation.

“Notre métier c’est aussi le service, nous créons de vrais liens avec nos clients, qui sont aussi souvent nos voisins, ajoute Bruno Bruno Simarro. L’autre avantage du réseau, c'est l’agréement constructeur qui assure un niveau de qualité identique garantie et hors garantie. Les réparateurs sont garant de la réputation de la marque. Le réseau StarSav défend aussi cette volonté d’être partie prenante entre la marque et le consommateur final".

Valoriser ce métier pour susciter des vocations

L’image du réparateur a longtemps souffert d’un manque de reconnaissance. Et pourtant, le réparateur doit trouver en un temps record une solution technique à un problème qui, bien souvent, gâche le quotidien d’un foyer. La pression est forte sur ses épaules mais en même temps, les techniciens repartent souvent avec des remerciements. “On a tendance à oublier que la réparation est un service “de détresse”. En se fédérant en réseau, StarSav joue aussi un rôle dans la valorisation du métier et notamment auprès des plus jeunes afin de susciter des vocations. Le métier souffre d’un manque de main d’oeuvre pour faire face à l’augmentation du nombre de réparation. StarSav souhaite aider au recrutement, notamment grâce à son partenariat avec SFG. Mais aussi en proposant une communication plus jeune et adaptée à une cible plus large, comme en témoigne notamment la nouvelle version du site www.StarSav.fr qui vient toute juste d'être refondu.