le 16 mai 2022
, par Sandra Nicolettihttps://www.linkedin.com/company/neomag/
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Comme la plupart des univers de la maison, celui de la salle de bains a enregistré une belle croissance en 2021, selon les derniers chiffres révélés par l’Afisb (Association Française des Industries de la Salle de Bains). Le marché progresse ainsi de 15% en valeur, avec un chiffre d’affaires de 1,983 milliards d’euros HT, mais aussi en volume avec une croissance de 17% par rapport à 2020. « L’année 2021 est incontestablement historique ! Après une année 2020 atypique, le marché de la salle de bains a connu en 2021 une croissance significative, encore supérieure à 2019. Le secteur de la salle de bains a ainsi pleinement profité des projets de travaux et de rénovation et des nombreux achats immobiliers » commente Yves Danielou, Président de l’Afisb.
Une pièce maîtresse du logement
Plusieurs phénomènes expliquent cette montée en puissance de la salle de bains. D’une part, les ménages français ont largement épargné en 2020 avec la crise sanitaire, épargne qu’ils ont pu utiliser lors de la reprise de l’activité économique. D’autre part, le marché immobilier a été très dynamique avec des ventes records dans l’ancien et donc des travaux de rénovation qui en découlent. 31% des Français qui ont réalisé des travaux de rénovation en 2020, ont ainsi rénové leur salle de bains.
Les marques nationales plébiscitées par les Français
L’ensemble des activités du secteur sont en hausse en 2021: robinetterie (+11% en valeur vs 2020), meubles (+15%), céramique (+15%), baignoires (+20%) et les douches (+22% pour les portes et parois et +16% pour les receveurs). La répartition des ventes, quant à elle, évolue peu. 68% des produits du secteur sont vendus dans le cadre des réseaux professionnels (+1% par rapport à 2020 soit 1346 millions d’euros du chiffre d’affaires), contre 32% pour les réseaux grand public (dont 3% dans le cadre de ventes en ligne). A noter cependant, le segment meubles de salle de bains est le seul pour lequel les réseaux grand public sont davantage sollicités (52% pour les réseaux grand public, contre 48% pour les réseaux professionnels). Enfin, à l’échelle globale, les marques nationales restent privilégiées par rapport aux marques distributeurs. Elles représentent ainsi en 2021, 74% du chiffre d’affaires (1477 millions d’euros), contre 26% pour les marques distributeurs (506 millions d’euros). Une performance stable depuis 2014.