Agora a lancé une étude sur le marché de la réparation avec le GIFAM. Les résultats montrent que la moitié des consommateurs se tournent vers internet pour dépanner leur appareil. Le consommateur cherche une solution : un tuto, un devis, un avis sur internet par soucis d’efficacité. Ce mouvement, largement amplifié par les deux dernières années de crise, s’est étendu aux PME. Pour faire face à l’évolution des demandes des clients, il est nécessaire de re-développer le paysage numérique d’une organisation.
Digitaliser : une nécessité pour les PME de la réparation
Cette impulsion des consommateurs, va pousser les entreprises à réinventer leurs opérations, de l’acquisition des clients à la réutilisation des pièces d’occasion. Si on veut que les coûts associés à cette transformation nécessaire soient rentabilisés, les nouveaux outils et solutions numériques disponibles doivent rendre le travail plus efficace.
Le fonds de réparation va accélérer la digitalisation
Au cœur du dispositif du fonds de réparation, il y a la transmission de données via un système informatique. Il y aura donc une réelle différence entre les acteurs informatisés et les autres. Les demandes seront plus faciles à mettre en œuvre si le progiciel utilisé est connecté. De plus, les erreurs coûteront cher au réparateur, car il ne pourra connaître son éligibilité au fonds uniquement après avoir envoyé la facture au consommateur. Le réparateur n’a pas d’intérêt à adhérer si les volumes ne sont pas là. Qui dit volume dit efficacité, et logiquement l’emploi d’outil informatique. De plus, les erreurs coûteront cher au réparateur, car il ne pourra connaître son éligibilité au fonds uniquement après avoir envoyé la facture au consommateur. La fiabilité ne peut être augmentée que par l’emploi de progiciel performant.
L’impact du fonds de réparation sur le secteur
Le fonds de réparation ne va pas transformer la réparation, mais faire entrer le métier dans une nouvelle ère. Il sera de plus en plus difficile pour les réparateurs non connectés de travailler dans de bonnes conditions. On peut déplorer que d’un côté, on se passe du calepin et du stylo, mais la crise sanitaire a transformé le “contactless” en norme et les prochaines vagues qui s’annoncent vont donner raison à ceux qui se digitalisent. Un sujet qui sera au cœur de la conférence de nos 20 ans La Gen Z et la réparation le 22 septembre. Le fonds va accélérer une tendance de fond en ajoutant une incitation économique à la réponse des attentes du consommateur à contacter les réparateurs en ligne, suivre l’avancement de la réparation. Il ne reste plus qu’à fournir des solutions logicielles adéquates et abordables au réparateur.