Fin septembre, Agoragroup fêtait ses 20 ans à Paris. Avant de convier ses invités à célébrer cet anniversaire autour d’un cocktail, l’entreprise dévoilait une étude sur la Génération Z et la réparation, réalisée en collaboration avec Gifam Insights et animait une table-ronde avec Réseau Ducretet (photo ci-dessus). Intervenant sur l’ensemble de la chaîne du SAV, Agora rassemble tout type d’acteurs du secteur. À travers des enquêtes et études comme celle inédite dévoilée à l’occasion de ses 20 ans, Agoragroup souhaite les fédérer et faire avancer la réparation en apportant de nouveaux éclairages sur les mutations de ce secteur et les attentes des consommateurs vis-à-vis du SAV.
Agoragroup se fixe de nouveaux challenges au cœur de l’économie circulaire
Depuis sa création, AgoraGroup a su évoluer pour s’adapter aux besoins de ses clients fabricants, réparateurs ou encore distributeurs tout en gardant une dimension humaine. Aujourd’hui, alors que ses solutions Agoraplus, Agoserve et GCplus sont devenues incontournables dans le domaine de la gestion du SAV, le groupe, présent dans 80 pays, poursuit son développement international et se fixe des objectifs ambitieux.
Une pièce détachée commandée toutes les six secondes
Lors de l'évènement, Emmanuel Benoit, président d’Agoragroup, a rappellé combien Agoragroup était une entreprise atypique. D’abord par son histoire. En effet, Agora a initialement été créé en 1997 à l’initiative du Gifam, plus précisément de groupes d’électroménager concurrents (Brandt, BSH, Candy, Electrolux, Miele, Philips, Whirlpool, Indesit). Leur but était de mutualiser les informations, notamment recenser les pièces détachées pour les réparateurs. Agoragroup a lancé son premier site Internet en 2002, qui a évolué au fil des versions pour devenir un outil complet de gestion du SAV. Aujourd’hui, 8 millions de pièces détachées sont commandées chaque année via Agora, soit environ une toutes les 6 secondes.
Agoragroup se distingue également par son rôle central dans le secteur. Du fait de ses activités, l’entreprise travaille avec tous les acteurs qui œuvrent dans le domaine de la réparation, à toutes les étapes de la chaîne du SAV : fabricants, distributeurs, réparateurs… Ce qui en fait « une entreprise à échelle humaine où tous les gens travaillent ensemble ».
Car malgré son développement, Agoragroup est resté une entreprise indépendante et à taille humaine, qui emploie actuellement une quarantaine de collaborateurs. Ce qui fait dire à Emmanuel Benoit qu’il s’agit d’une « toute petite entreprise qui a un impact énorme sur l’économie circulaire ». En effet, Agora travaille au quotidien avec 5 000 sociétés de réparation et compte 10 000 sociétés clientes, qu’Emmanuel Benoit préfère d’ailleurs appeler des « partenaires » plutôt que des clients.
Accroître encore davantage la présence internationale
Actuellement, Agoragroup est présent dans plus de 80 pays et a l’ambition de développer encore son activité internationale, en Europe et sur les autres continents. D’ailleurs, lors de l’événement commémorant les 20 ans d’Agora, de nombreux partenaires venant de l’étranger étaient présents, ce qui nous a permis de prendre la mesure de ce développement international de l’entreprise dont Emmanuel Benoit nous avait déjà parlé. Agoragroup avait organisé à leur intention des ateliers de démonstration de ses solutions, animées en anglais par certains de ses collaborateurs.
Répondre à des consommateurs en attente d'une expérience « plus intelligente, plus rapide, moins chère »
Si Agoragroup se fixe des objectifs ambitieux, parmi lesquels une diversification géographique ainsi qu’une diversification des services proposés à ses partenaires, l’entreprise est consciente de devoir relever plusieurs challenges dans les années à venir. À commencer par le défi de la digitalisation, dans une période où « tout le monde veut digitaliser » alors qu’il y a une pénurie de développeurs. C’est selon Emmanuel Benoit l’un des grands problèmes qu’il va falloir affronter d’ici les 5 à 10 prochaines années.
Autre défi incontournable pour une entreprise qui œuvre dans le domaine de l’économie circulaire : atteindre la neutralité carbone, un objectif fixé pour 2025, ce qui va nécessiter des adaptations structurelles et logistiques.
Enfin, les attentes des consommateurs ayant évolué, en particulier depuis la crise sanitaire, l’un des défis pour le secteur de la réparation va être de s’y adapter. Les consommateurs attendent une expérience « plus intelligente, plus rapide, moins chère », y compris dans le secteur de la réparation. Cela passe par des technologies dans lesquelles Agoragroup compte encore investir telles que la reconnaissance d’image ou la compréhension du langage naturel...